Certains promoteurs ont mis sur le marché des produits inadaptés aux besoins de la population. Résultats: de nombreux appartements restent vides, faute de trouver acquéreurs, alors qu’une bonne partie de la demande se focalise sur le moyen standing et l’économique.c’est le luxe qui subit de plein fouet l’impact de la crise économique mondiale. La demande étrangère sur ce type de logement a dégringolé, laissant dans l’embarras de nombreux promoteurs et surtout de nombreux spéculateurs qui ont misé sur ce créneau pour faire fortune. Ce retournement de situation les a poussés à revoir leurs offres et à baisser leur prix de près de 50% pour certains projets. Ce cauchemar est très visible à Marrakech qui accueille plusieurs projets de ressorts, villas et appartements de luxe ciblant la jet-set et les fortunés marocains.
le marché reste très porteur, il suffit d’adapter l’offre à la demande car là où le déficit est alarmant, c’est surtout au niveau des programmes dédiés à la classe moyenne. Espérons qu’avec le lancement du programme initié par Sa Majesté le Roi à Fès, le 16 février 2009, et l’élargissement du Fonds de garantie “Daman Sakane” au profit des classes moyennes, cela contribuera à résorber ce déficit et à donner un nouvel élan au secteur. Autre atout: l’élargissement de ce crédit au profit des MRE permettra de réconcilier la diaspora avec l’achat de résidences secondaires au Maroc, après le désintérêt affiché par cette population durant l’été dernier.
Source :Journal le matin
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